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Comment garder le cap dans notre démarche spirituelle ?


Tout juste de retour d’un séjour en famille agrémenté de plusieurs journées sur les glaciers, je ressens mon esprit vaste comme la vue 360 degrés offerte au sommet des alpes suisses.

Je ressens mon champ d’énergie comme s’il avait reçu un bon facial d’air pur et libre.

Ce voyage m’a permis sans doute d’intégrer un peu, les grandes révélations semées dans notre cœur par la lumière de notre conférencier, Paul Beaudry, guide spirituel et enseignant de la sagesse universelle.


Paul débute la matinée en nous rappelant que nous cheminons pour donner de l’expansion à notre esprit, pas à notre moi limité. Et on va où ? C’est quoi le cap ?

Même si nous ne sommes jamais arrivés, car un chercheur spirituel est toujours en expansion contrairement à un croyant, nous visitons des étapes au cours de notre démarche :

D’abord on chemine pour être heureux, puis on cherche la guérison, ensuite la paix intérieure nous appelle et après elle fait place à un état d’Amour-compassion qui lui s’élève à l’étape de la divinité et l’expansion se poursuit ainsi depuis toujours et pour toujours. Dans le fonds, nous sommes ce que nous cherchons et ce que nous sommes est sans limite puisque nous cherchons notre propre lumière !


Je dois vous avouer qu’à 3600 mètres, enveloppée par un ciel bleu immaculé, le cœur et la tête dans la Lumière, entourée et enracinée par les majestueux pics enneigés, les couches nuageuses du mental sautent et nous révèle naturellement à Soi. Gratitude !

Pour Paul le chemin le plus court pour accéder à ses hauteurs spirituelles est la méditation : un jour à la fois, on enlève des couches; aucune sécurité, ni plaisir sur la voie car on perd tous nos repères. Autrefois les religions étaient nos repères, aujourd’hui seule la Lumière de notre Soi nous éclaire sur le chemin…Et même le cheminement spirituel passe !!! Intéressant, le but n’est pas de l’entretenir mais de s’en libérer ! On garde le cap !


Êtes-vous prêt à vivre sans croyance et sans balise ? L’invitation est lancée !

Paul nous rassure : La sagesse a ses repères bien à elle :

  • Est-ce que cet enseignement me rend plus libre, plus expansif ?

  • Lorsque l’égo dirige, le désir de grandir fluctue, lorsque l’âme dirige, le désir de grandir demeure.

  • L’anxiété, la peur, le narcissisme et l’égocentrisme s’épuise jusqu’à leur disparition.

  • Un enseignement sage ne génère ni excitation, ni plaisir; Il nous donne le goût de méditer et fait de nous un guide pour les autres.

  • La popularité n’est pas un indice de valeur.

  • Les enseignements qui valorisent l’égo ne conduisent pas à l’éveil. Est-ce que je cherche une consolation ou un éveil ?

Le silence s’ancre plus profondément en chacun de nous.


C’est le temps de la pause-méditation guidée avant le dîner; Paul conclut la matinée en nous rappelant que c’est dans le silence qu’on trouve son unique refuge. Méditer c’est répondre à l’appel de l’âme.

J’adore constater que cette attirance universelle, que tous les êtres humains ont pour les espaces vastes et grandioses offerts par la Nature tel que l’océan, le désert ou les montagnes, nous permet de préserver le silence pour mieux s’imprégner de son âme.

L’Amour du silence est d’ailleurs une des 4 vertus de l’aspirant à la Sagesse. Les trois autres étant :

La discipline : Entraîner son esprit au calme. Cette quiétude intérieure qui œuvre à la purification de nos émotions et de notre corps.

L’engagement : Offrir sa vie à sa Lumière valorise une démarche incarnée et stabilisée.

La loyauté : Développer la fidélité à son âme. Prendre soin de soi ! En se soignant, on obéit aux aspects les plus purs de soi. Ainsi, spontanément, on sait ce qui nous rend heureux.

Cette dernière vérité me touche profondément. Cela me rappelle le précepte du Maître tibétain Djwal Khul « L’Amour de l’Amour doit dominer et non l’Amour d’être aimé ».


Après un bon repas et des partages riches autour de la table pour nourrir notre corps et notre esprit, c’est le temps du retour dans notre belle salle lumineuse située au deuxième étage de l’hôtel Estrimont.

On garde le cap ! Lors de son ascension l’élève de la sagesse est toujours en évolution, il progresse selon un rythme en préservant ses énergies. Il avance avec vigilance, conscient des contournements possibles sur la voie :


o Un besoin de réconfort et de sécurité peut nous ralentir.

o La peur de nous découvrir peut nous retarder.

o L’amour du pouvoir peut faire qu’on reste piégé.


Ce dernier et non le moindre, mérite toute notre attention. Même si notre intention est noble, il est important de constater que nous avons le désir d’influencer nos idéaux, nos idées et nos croyances. L’égo est sournois, trop souvent il récupère et s’approprie les pouvoirs innés de sa divinité. Toutes ses tentations humaines s’affaiblissent avec l’influence de la nature supérieure sur sa forme.

Un cœur pur vit son ascension au présent sans penser à devenir.

« On ne veut pas devenir, on veut être » souligne Paul.


Les derniers rayons du soleil éclairent le sommet du Mont Orford, visible des baies vitrées, notre journée de ressourcement se complète sur le flot abondant des paroles de notre sage :

« Je suis loyal dans l’intensité de ma lumière et j’avance courageusement. Je reste dedans, je dissous ma nature inférieure et je continue mon chemin. Mon ascension est solennelle, digne, noble et sans retour. Ma vie est une méditation. »


Une profonde gratitude dans le cœur pour cette journée riche en enseignements et en expériences indélébiles, un sourire intérieur sur le visage, chacun, chacune reprend le chemin du retour chez soi, tel un être en profonde méditation, séduit que par sa propre lumière.





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