Dans notre cœur il n’y a pas de temps, ressentons l’éternel présent.
C’est ce que nous avons pu toutes et tous vivre lors de cette magnifique journée de ressourcement qui a eu lieu dimanche 29 mai à l’hôtel Estrimont situé au pied de la belle nature du Mont Orford.
À chacune de ses visites en Estrie, Paul Beaudry, auteur, conférencier, enseignant et guide spirituel nous offre généreusement des perles de sagesse faisant échos jusque dans les profondeurs de notre cœur. Au travers d’enseignements spirituels inspirés des lois de l’univers et de deux méditations guidées, Paul nous invite tout en douceur à créer notre propre monde intérieur pour mieux vivre dans le monde extérieur.
D’entrée de jeu, Paul nous propose un exercice de mise à la Terre, pour nous permettre de ressentir dans notre corps et dans notre cœur que la qualité de notre présence est hors temps. Nous découvrons, dès le début de notre matinée, que les peurs diminuent en fonction de notre bien-être dans le moment présent. Étonnamment, c’est en renforçant notre zone de confort que nous pouvons aller au-delà de nos insécurités, là où les inquiétudes n’existe plus.
Serait-ce alors notre imaginaire qui nous sortirait de notre moment présent ?
Si nous voulons donner de la force à notre présence, nous devons dépeupler notre esprit.
C’est justement le cadeau que la pratique de la méditation nous offre : discipliner notre esprit et choisir de s’identifier à l’être divin que nous sommes. L’égo croit que son imaginaire est réel. Nous découvrons en méditation que nos insécurités sont conditionnées par notre passé.
Démasquer cette grande illusion élargit notre esprit et en même temps nous fait perdre nos repères. Nous devons aller là où les repères ne sont plus nécessaires, poursuit Paul. C’est un état intérieur où il n’y a pas de mémoire.
Pour s’y entraîner quotidiennement, notre instructeur nous donne quelques outils :
Comme les insécurités naissent et grandissent selon notre attention, nous devons discipliner notre esprit en le ramenant ici et maintenant par un dialogue interne : « Stop, où tu t’en vas comme ça ! Cela n’existe pas ! ». Puis nous avons besoin de nouveaux repères pour demeurer dans l’éternel présent : Des repères physiques tels que des exercices de respirations et de mises à la terre, la conscience de notre souffle et de nos 5 sens et la pratique de mantras et de pensées semences.
11h, c’est l’heure de fermer nos yeux et de plonger en soi : « Dans votre cœur, il n’y a pas de temps. Ressentez l’éternel présent » nous guide la voix de Paul. Nous expérimentons que nous méditons pour se rapprocher de soi, trouver notre zone de confort et y demeurer. L’Amour de l’Âme est pour nous. Il nous est destiné en premier pour soi avant de le rayonner autour de soi. Nous sommes alors inspirés par la voie des sages, toujours plus loin en soi, un pas à la fois, là où l’égo n’a plus besoin de ses insécurités pour exister.
De retour, après un bon dîner, toujours plus savoureux après avoir médité, Paul poursuit son diaporama en nous offrant d’autres enseignements très libérateurs :
Observons nos attachements !
Lorsque nous souffrons, nous pouvons nous demander à quoi sommes-nous tant attachés ?
Nos besoins de sécurités créent des attachements et, avec, vient la peur de perdre. Une des clés est de comprendre et réaliser que les souffrances liées à nos attachements ont pour but de nous faire découvrir notre manque de nous-même ! Si je suis attaché, cela veut dire que je manque de quelque chose ! Tout une équation qui nous rappelle encore une fois que la pratique de la méditation nous révèle à nous-même: Nos attachements nous montrent notre degré d’intérêt autant au monde extérieur qu’au divin en soi.
Intéressant ! L’aventure intérieur ne fait que débuter : Qui suis-je ? Qu’est-ce que je choisis : Vivre ou survivre ?
Nous devons arriver à ressentir les réponses qui émergeront uniquement du silence. Le silence de l’esprit ne naît pas de la sécurité intérieure, en contrôlant notre environnement. Il émerge naturellement lorsque nous parvenons à calmer nos 3 enveloppes : Détendre le corps par les pratiques de respirations, dissoudre l’émotionnel et calmer le mental par la méditation.
Ça tombe bien puisque c’est déjà l’heure pour notre deuxième méditation guidée de la journée.
Paul nous rappelle l’importance de donner une plus grande valeur à l’expérience ressentie plutôt qu’au savoir. Nous avons hâte de fermer nos yeux. C’est l’heure de l’intégration: Nous n’avons plus peur d’oublier toutes ces précieuses perles de sagesse puisque l’enseignement nous rappelle que: « Pour garder quelque chose, nous devons le laisser partir. ».
Une main sur le ventre, une main sur le cœur, il n’y a plus rien à faire à part écouter son souffle et plonger dans les profondeurs de notre cœur, là où nous avons accès en permanence à la sagesse éternelle. En entrainant notre esprit au silence, notre égo apprend à mourir : « Apprivoiser la mort et la fondre dans la vie met fin à la peur », conclut notre guide qui nous suggère une pensée semence à réciter intérieurement pour garder notre focus sur l’éternel présent : « Je suis mort, je suis en vie ».
16h, notre magnifique journée de ressourcement touche à sa fin. Un état de complétude rempli notre cœur. C’est le temps de trouver un juste équilibre entre être dans le temps et être hors du temps. Chacun, chacune s’en retourne, un sourire intérieur sur le visage et un cœur profondément touché par la grande sagesse de Paul : « Puisse notre amour évoluer jusqu’à l’abandon du désir de posséder ».
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